SICILIA, José-Maria
né en 1954 à Madrid, Espagne ; 1977, Beaux-Arts San Fernando, Madrid; 1980, s'installe à Paris; y vit l'hiver et peint des formats modestes à la gouache, ainsi q'à Majorque, l'été où il peint de grands formats à l'huile sur cire d'abeille
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre - Photographe
Présentation : Peintre de natures mortes courantes, à la manière néo-expressionniste*, il rejoint l'abstraction* vers le milieu des années 1980. Les gestes et les signe, un coquelicot fané à une échelle plus qu'humaine s'inscrivent sur des fonds informels, Tulipe 8, (1985).
Il évolue vers la non-figuration* totale, le matiérisme, l'usage du carré dans le carré, et se rapproche ainsi de l'école de New York*, tout en continuant à titrer ses tableaux, Fleur Jaune III, (1986) ; Sans titre, (1988),ou sept planches enduite de gris à l'exception de l'une, en rouille. À l'opposé de la peinture épaisse de ses débuts, il en arrive à la transparence évanescente par superposition de matériaux blancs, par découpage, par impression de vernis légèrement colorés, par insertion des pigments dans un support de cire, Sans titre, (1990, Banque de Saragosse). La gravure est recouverte de cire et posée sous le Plexiglas, de sorte que, le sujet aidant, des pots et des brocs, on croit être devant un Morandi fantomatique. Le coquelicot est là encore, déhiscent, montrant sur son fond crème naturel deux taches superposées, le noir du pistil et les rouges des pétales soyeux. D'autres fleurs aussi en tapis serré avec l'imprécision des décalcomanies d'Ernst*, (1977). Avec Eclipses, (2006), il veut, dit-on, rendre les vibrations de la lumière et il le fait, et s'inspirer également des papillons, ce qui est tout aussi plausible que du soleil dans les ramures ou es algues dans l'eau. Il es aussi photographe.
Expositions : 1981, Transform, Paris, (G) ; 1982, Transform, Paris, (P) ; 1984, Fernando Vijande, Madrid, (P) ; 1985, Rudolf Zwirner, Cologne, (P) ; 1988, ARC, Paris, (G) ; 2003, 2007, Chantal Crousel, Paris, (P).