BARGONI, Giancarlo

né en 1936 à Gênes, Ligurie, Italie ; 1950-1954, Beaux-Arts de Gênes ; 2011, travaille dans la medina de Tozeur, Tunisie ; vit à Castel Arquato, Emilie Romagne

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : Un coloriste, informel, qui broie lui-même ses pigments et les applique, en traînée, en plots coutelés, disséminés en pluie. Peintre du blanc. Non que ses toiles soient monochromes, mais parce que la couleur, soutenue ou le plus souvent crémeuse, a pour objectif de faire valoir le blanc. Les applications au couteau et à la brosse, un coup vertical, un coup horizontal, renvoient toujours à ce blanc qui apporte à l'abstraction* lyrique sa tonalité spécifique. Peintre de la couleur également, un outremer ou un jaune soleil, que le blanc réfléchit dans l'éblouissement. On peut imaginer des paysages, une crête de montagne, une pluie d'orage, un crachement de volcan, ou un feu d'artifice. Peintre du feu enfin, de ses incandescences, L'Oeur du rouge et de ses cendres, Sceau du noir. En 2005, son informalité se concentre sur une débauche de noirs, de carmins, de jaune, au détriment du blanc qui n'apparait plus que discrètement. Ses éclats sont soulignés part des lignes serpentines de couleurs. Puis viennent les bouquets de fleurs. L'informalité s'éfface sans disparaître mais laisse voir des corolles, des pétales, dans des couleurs que le jaune et le noir se disputent, Achilée, (2008)., des perspectives éblouissantes, Djema el Fna, (2013).
Sculpteur, il emploie le verre blanc, sur lequel il applique des fragments de verre de couleurs et, entre eux, des nuées de brisures colorées.

Expositions : 1958, San Matteo, Gênes, (G) ; 1972, Ariel, Paris, (P) ; 1993, 2013, Protée, Paris, (P).