HANNERZ, Lotta

née en 1968 à Stockhlm, Suède ; 1990-1994, faculté des arts, Stockholm ; 2001-2002, Beaux-Arts, Stockholm, chez Erik Dietman*; 2005, s'installe à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Dans un intérieur anguleux, tout uniment blanc, un jeune, peint en couleur et de manière réaliste, s'étonne, en plongeant une latte graduée dans un bol d'eau, de constater le phénomène de diffraction, Surface, (2003). Avec Prière de toucher, (2001), l'artiste reconstitue, en contreplaqué, l'ossature d'un mannequin de vitrine, le dote d'une tête conforme à la réalité et d'un veston ouvert, en priant de toucher une petite masse à la hauteur du pubis qui actionne la tête d'arrière en avant. Remontant le temps, elle montre un tapis-brosse avec le mot Welcome, surmonté d'une femme nue, (1995, 2009). Elle pratique l'étrange dans la réalité. Autoportrait, (2004) où on la voit en androgyne, à la fois dans un miroir et se cachant derrière lui. Témoin, (2003), un homme chauve, quelque peu ahuri, sculpté grandeur nature réaliste, regarde penché, Indication, (2003), une peinture dans laquelle parmi d'autres et dans la même attitude, il regarde un quelque chose hors champ, ou par le trou de la serrure, la peinture d'un sculpteur achevant un antique accroupi  et ahuri, Kill the Cat et Osmose, (2009). Porteur d'ombre, (2003), toile en biais, d'une fenêtre vue de l'intérieur, recevant un fort soleil qui répercute en ombres ls objets sur une carpette posée au sol. Elle reprend en polystyrène et résine, les faux-semblants des personnages grandeur nature du pop*, Witness, (2005), un ahuri, de nouveau, devant une porte qui peut se réduire à une mise en pièces et en sac. Elle pose sur une pièce d'eau ce qui dépasse du visage d'une noyée, Départ de Vénus, (2005). Elle embarque les animaux dans ses installations* un oiseau tenant un poisson en laisse ou un petit chien levant la patte sur un plus grand. Elle joue sur les mots Prêt-à-porter, (2009), ready-made* d'un pantalon sur cintre dont les poches retournées sont démesurées. Des tableaux se prolongent par un objet en  relief  ;  ainsi de l'homme à la tête d'oeuf derrière une table saillante avec un oeuf-coq, fiction de la peinture prolongé par réalité de l'installation. Une tête énorme au crâne posé sur le sol agite en appendice un corps minuscule en appendice, (2013).

Expositions : 1995, gal. nationale, Stockholm (P) ; 1996, Tutmak, Bali (P) ; 2003, Les Disciples de l'ours, Ricard, Paris, (G) ; 2004, 2010, 2013, Claudine Papîllon, Paris, (P) ; 2005, Knäper, Stockholm, (P).