CAMPOREALE, Sergo

né en 1937 à Buenos Aires, Argentine, dans le quartier italien ; Beaux-Arts, Buenos Aires ; 1961, commence à enseigner ; épouse Delia Cugat*; 1976, fuit la dictature et s'installe à Rome ; atteint d'une maladie qui lui fait perdre l'usage du bras droit,  ne peut plus que travailler à plat et se consacre à l'aquarelle ; vit à Rome.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : À ses débuts, il est une résurgence de la Nouvelle Objectivité*. Au cours des ans, elle s'allège mais il en reste des fragments dans son oeuvre de la fin des années 1980dans les visages violemment fardés ou les mains. Sur fond de ville en demi-teintes, il met en scène les personnages d'un music-hall qui font la parade en état de lévitation. Les décalages dus aux tubes cathodiques sont enregistrés par des décalages de moitiés de visages ou par des répétitions d'un même geste. Les faces sont recouvertes des masques naturels du sourire forcé ou des cheveux gominés ou rapportés d'après emprunt à ceux du carnaval. L'ironie le dispute à l'inquiétude. Cette même atmosphère se retrouve dans des dessins éclatés aux personnages fignolés comme des études de l'antique, parmi lesquels trône un Tintin ironique, Portrait de famille, (s. d.)

Expositions : 1962, Lirolay, Buenos Aires ; 1977, Krief, Paris ; 1984, Musée de Coblence et Mary Anne Mrtin, New York ; 1989, 1991, Francony, Paris ; 2001, Grands prix nationaux argentins, Electra, Paris (G).