RADFORD, Robert

né le 14 mai 1946 à Pointe-à-Pitre, Guadeloupe ; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Du néo-expressionnisme* non-figuratif au muralisme* expressionniste, caractérisé par une inspiration religieuse. Ici, les signes graffités* sont repris à l'univers de Marie, comme les écritures-légendes : ciboire, clou, glaive, étoile de mer. Le bleu des origines est omniprésent, sur lequel des objets devenus signes parfois indéchiffrables s'inscrivent en évidence. La décennie 1990 est dépouillée : un objet, une forme sont mis en page dans un isolement que justifie le titre générique Légende d'Osiris, (1994), peinture pure, sans histoire. Il adopte des figures toujours elliptiques, et déformées, avec ds motifs récurrents comme une robe vide dont sort une jambe. La manière dont il titre ses oeuvres est énigmatique et dit sans doute les émotions ou les souvenirs dont il part, tel Jardin à Grenade, (2005) avec un coeur, un damier, un éventail et un jaillisement d'eau, éclatés. Il donne dans la même construction une série de toiles à dominante rose, La Lumière, (2005), instillant de l'Orient. Coloriste, il suggère des îles, Bonjour Mr Césaire, (2007), ou il jette sur le vide girsé de la toile des formes non-figuratives , arrondies ou crantes, bordées, Rêverie, (2007). En 2000, il se consacre au vaudou, dans de petits panneaux à l'huile, emblématiques, et à des compositions à figures dans lesquelles le même trait souple et les mêmes attributs sacrés réapparaissent dans un univers devenu européen, Susciteuse, (2000).

Expositions : 1970, Groupe surréaliste, Ranelgh, Paris, (G) ; 1982, Marais noir, Paris, (P) ; 1984, Raum & Kunst, Hambourg, (P) ; 1992, 2008, Phal, Paris, (P).

Citation(s) : On a dit :
- Des silhouettes, mais aussi affirmées en masques, des angoisses des terreurs, tout cela défilant au pas d'une écriture à la fois impérieuse et rapide. (Aimé Césaire).