CASTELLI, Leo ( Leo Krausz, dit )

Type(s) : Artiste

Présentation : Il naît le 4 septembre 1907 à Trieste, alors Autriche, aujourd'hui, Italie ; quatre ans durant, il étudie le Droit à Milan et est employé dans les Assurances à Trieste et à Bucarest où il épouse en 1933 Ileana Schapira qui sera connue sous le nom d'Ileana Sonnabend*. Il prend le nom de sa mère et en 1939, s'associe à René Drouin, créateur de meubles pour ouvrir une galerie de mobilier et de tableaux modernes, place Vendôme  Arrivé à New York en 1941, il étudie l'histoire économique à Columbia  New York, avant de s'engager dans l'armée américaine ; en 1944, il est  naturalisé américain. Courtier pour Nina Kandinsky, il devient en 1950, organisateur de confrontation d'artistes américains et français : c'est l'exposition de la 9e rue, issue du club 39 East 8th Street, réunion sociale et non professionnelle. Au surplus, il est  commissaire d'expositions pour Sidney Janis  jusqu'en 1956. Il crée, en 1957, sa propre galerie, 4 East 77 th, dans son appartement, avec pour assistante Ilse Gets*, et devient le grand défenseur des contemporains américains pop* et d'abord de Jasper Johns*, Rauschenberg*, ou Frank Stella*, puis des minimalistes* et des conceptualistes*, tandis qu'Ileana commence à collectionner. Il innove et de jeunes peintres, inconnus et pauvres sont révélés et liés par des mensualités à l'instar de ce que font les grands éditeurs parisiens ; ses liste d'attente (durant que les prix montent), sa vingtaine de galeries satellites et l'organisation d'expositions tournantes lui permettent d'internationaliser sa réputation, de mettre sur orbite ceux qu'il élit et de verrouiller le marché. En 1959, le divorce d'Ileana est prononcé, qui épouse Michel Sonnabend*. Il multiplie les galeries dans Manhattan, et lance SoHo, Downtown en s'installant, de 1971 à 1996, au 420 West Broadway, avec, à l'étage au dessus Ileana.  En 1982, c'est 142 Greene Street qui est investit.  Il meurt le 22 août 1999 à New York.

Citation(s) : Il a dit :
- Je ne m'intéresse pas à un peintre parce qu'il est bon, mais parce qu'il paraît être le meneur d'un nouveau mouvement.