CHACALLIS, Louis

né en 1943 à Alger, Algérie ; Arts décoratifs de Nice ; vit à Nice.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : Non-figuratif* sur toile libre, proche de Support-Surface*, avec la même volonté de remise en question de l'acte de peindre au travers de ses matériaux, de l'espace, de la couleur, Impressions sur toile, (1970), ou minimalisme* d'une série bicolore, jaune et blanche, peinte sur divers supports, du molleton à la toile, Boîtes à idées, (1970), ou encore un strict néoplasticisme* de toutes fines primaires, Point de vue, (1970). À compter de 1972, il s'intéresse aux Indiens et puis son inspiration dans leur vie. Sculpter dans la couleur, (1972), c'est un totem. L'année suivante, il montre ses premiers arcs immenses, en tôle peinte ou recouverte d'étoffes bouillonées, et d'autres totems abritant des momies d'Indiens aux tissus délités par le temps qui fait son oeuvre. Les matériaux traditionnels sont largement requis, cordes, tissus, tôle. S'il reprend des toiles flottantes, elles sont figurativement allégoriques, Liban, (1984) ou 20th Century Fox, (s. d.). Suivent des figures raides et rugueuses, celles des Indiens comme celles des cow-boys, dressés sur des planches peintes en anamorphose de paysages, Porteurs d'ombres, (1990). La même année, il commence à découper, à claire-voie, des panneaux stabilisés verticalement, dont certaines parties sont mobiles, dans un environnement jouant sur la perspective. Ici aussi, on retrouve, outre le jeu de la perspective transgressée, la volonté politique, Néoccident, (1994), un torse grec dominé par le lion de la Goldwyn Mayer.

Expositions : 1969, Maison des artistes, Cagnes, (G) ; 1973, 1975, Biennale de Paris ; 1976, Alexandre de la Salle, Saint-Paul-de-Vence, (P) ; 1977, Gérard Piltzer, Paris, (P ); 1979, Art International, New York, (P).

Rétrospective : 1983, Musée de Toulon ; 2000, Château de Cagnes-sur-Mer.