CHANDELLE, Jean-François

né en 1953 à Liège, Wallonie, Belgique ; Beaux-Arts de Liège ; 1982-1984, atteint d'un cancer de la moelle épinière qui lui fait perdre une partie d sa motricité, cesse de peindre ; recommence à peindre d'une technique que la maladie a modifiée.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Peintre de natures mortes et de paysages, il simplifie les volumes pour leur procurer un équilibre d'ensemble; dans de grandes plages jaune colza organisées n collines, pointées de petits arbres noirs, ou des amas de fruits, légumes, pots et brocs, disposés en triangle sur fond neutre, il recherche le dépouillement qui va, depuis qu'il a recommencé à peindre, l'amener de la figuration à l'abstraction. En 1987 des intérieurs ont la mise en page, l'éclairage, la solitude de Hopper*, à ceci près qu'ils sont vides d'habitants. Ses formats sont grands, d'autant qu'il ne peut plus dominer la reproduction de détails. Ils sont abstraits et peints d'après des photographies de gros plans. Il revêt ses toiles d'un vernis mêlé d'amidon pour leur assurer la matité. Il les modèle en relief en laissant l'huile se rétracter. Ce sont des pièces d'eau avec en gros plans des nids de foulques ou des roseaux brisés; des marais avec leurs lianes aquatiques, pointés de roseaux massues; plus décoratives, de grandes feuilles de nymphéas piquent l'ensemble de leur géométrie verte. Il peint les mêmes sujets dans différentes tonalités, ce qui est une application es variantes des Cathédrale de Rouen de Monet. À compter du début des années 90, remontant le courant, il devient matiériste*, inscrivant dans des pourpres vibrant ou des beiges sablonneux les stigmates de blessures régulières : dans une pâte d'acrylique à couleur dominante, chaude le plus souvent, des boursouflures et des agrafes témoignent.

Expositions : 1978, L'Atelier, Liège.