MAZO, Maurice
né le 12 février 1901 à Mostaganem, Algérie ; 1919, 1923-1925, académie Julian, Paris ; 1921, copiste au Louvre et académie moderne, chez Othon Friesz*; 1924-1925, Grande Chaumière* chez Bourdelle*; 1926-1927, service militaire ; 1928, académie scandinave ; 1930, vit à la Ruche*; 1945, enseigne à la Grande Chaumière ; 1989, meurt le 8 mai à Nogent-sur-Marne.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : À force de copier les classiques du Louvre, il s'en imprègne, et singulièrement de Rubens, dont il adopte les rotondités, de Delacroix et de son coup de pinceau plus délié, mais aussi des Vénitiens, desquels relève sa palette et dont il emprunte certain maniérisme, Femme au miroir et jeune-homme au planisphère, (1954). Cependant il débute dans la sobriété d'un Autoportrait, (1925) traditionnel, de bon aloi. Il donne de nombreuses scènes de groupe en extérieur, dans une veine mythologique, même si elle traite de contemporains, Scène du Luxembourg, (1933, MPOi) ou Déjeuner sur l'herbe, (1953), avec son clin d'oeil à Manet, comme Ariane et le Minotaure, (1952) en lance un à Picasso*. En revanche, Deux couples au Luxembourg, sont d'une composition qui les écrase sous la frondaison d'un arbre. Amateurs de peinture, (1934, La Piscine, Roubaix), se rappellent Daumier. Il est aussi portraitiste classique, avec un penchant pour la microcéphalie, Femme à la jupe rouge, (1954) ou Madame Madrelle, (1955). Auteur de natures mortes, Nature morte au crâne de cheval, (1937), certaines d'entr'elles sont dans la ligne de De Chirico*, Nature morte à la branche de buis et à la tête de Niobé renversé, (1945). Paysagiste, sa palette, comme dans d'autres toiles, semble influencée par l'atmosphère ashkénaze de Montparnasse*, Souvenir d'Orn, (s.d.). Durant l'année 1927, il est orientaliste. Quoiqu'il ait des réminiscences des grands maîtres, jamais sa peinture ne flaire le pastiche.
Expositions : 1940, Salon des Indépendants, Paris ; 1945, Jean Chabanon, Paris, (G) ; 1953, André Weill, Paris, (P) et Biennale de Tokyo ; 1955, Biennale de Barcelone ; 1964, Geogie Lehe, New York, (P) ; 2000, Black, Lausanne, (P) ; 2002, Francis Barlier, Paris, (P).
Rétrospective : 1980, Maison des artistes, Nogent-sur-Marne; 1984, galerie des Rose-Croix; 2006, musée départemental, Beauvais.; Bibliothèque nationale, tout l'oeuvre lithographique ; Musées de Poitiers, de Niort et de Beauvais, nombreux dessins.