ELIAS, Étienne, ( Étienne Michiels, dit )

né en 1936 à Ostende, Flandre, Belgique ; Beaux-Arts de Gand ; vit à Ostende.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Comme tout bon flamand, il commence par s'inspirer de Laethem Saint-Martin*, Deux moines augustins, (1957), après un essai du noir comme tel, géométrisé, avec une figure engloutie, La Nuit, (1956). Il adopte la palette claire dans un regard vers le pop* auquel il n'adhère pas encore, son pinceau étant fluide,glissant sur la toile en courbes contrôlées, Sans titre, (1957), dont la structure et le sujet à ellipse annonce le Rolet* du milieu des années 1970; dans cette veine Composition, (1961) ou Un homme devant la mer, (1963), dans lequel la transition se fait plus précise. En 1964, le pas est franchi et le pop* acquis, Un homme et moi, (1964), même si le coup de pinceau est, dans certaine partie délimitée, encore prépondérant. Il en va ainsi jusqu'à La Famille du notaire, (1967). Dans Chambre avec vue sur mer,, la géométrisation des choses leurs couleurs vives le rangent pour un long temps parmi les po à la manière de Raveel* avec qui il collabore pour les fresques du château de Beervelde. Il adapte le style à l'évocation de grands maîtres, immédiatement reconnaissables, Rubens et Isabelle Brandt, dans un petit coin agréable, (1968) ou Hommge à F.L, (1969), -Léger*, bien sûr- dans une démarche de piratage* intéressante puisqu'il soumet des structures à un style nouveau. Il ménage dans un coin de ses toiles un sous-tableau, naïf* souvent par détail minutieux des feuillages, Autoportait, (1970) ou Il peut être si beau, (1971). Sous ce pop, couve l'expressionniste* clair issu de Die Brücke* qui aboutit à certains peintres de Leipzig qu'il anticipe, Le Printemps, (1980) ou Raveel avec un chat, (1993) et surtout Digue de mer, (2003) avec ses réminiscences du style IIIème Reich. Dès lors à la manière léchée, succède le chromatisme jeté, la joie du pinceeau libéré, les figures parfois bordées, Woodstock, (1983) même si on retrouve des raideur à la Hockney* La Démolition d'Ostende, (1981).

Expositions : 1960, Kunst en letteren kring, Gand, (P) ; 1967, gal. Espace, Amsterdam, (G) et 1968, (P).

Rétrospective : 2005, Provinciale museum van moderne kunst, Ostende.