MALIAVINE, Philippe Andréïévitch
né le 11 octobre 1869 à Kazanka Samara, Russie ; 1885-1891, moine au Mont Athos, y étudie l'art de l'icône ; 1892, part pour Saint-Pétersbourg ; 1904, Beaux-Arts, chez Répine ; 1906, élu académicien ; 1922, s'installe à Paris ; 1940, meurt à Nice ; est enterré au cimetière russe de Nice.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : Il peint des figures. Membre des ambulants, au XIXe siècle. Au XXe, Le Tourbillon, (1905, GTM) ou Paysannes, (1905, MRL) sont une apothéose rougeoyante du folklore russe marqué à la fois par le symbolisme et par la modernité. avec un talent divers, jamais académique, il fait le portrait de l'intelligentsia soviétique et du monde français. Tantôt, la silhouette de l'évêque épouse le mouvement de la prière et les brumes de l'encens, tantôt le notable se trouve saisi devant une muraille de taches florales, tantôt encore un portrait de groupe ne s'attarde qu'aux visages et n'esquisse que les attitudes. exceptionnelement, une marine expressionniste*, (s.d.-
Expositions : 1900, Salon des Artistes français, Paris ; 1901, 1907, Biennale de Venise ; 1906, Salon d'Automne, Paris ; 1923, Salon d'Automne Paris ; 1924, Charpentier, Paris, (P) ; 1979, 1999, Musée d'Art moderne de la ville, Paris, (G).