PARAMYTHIOTIS, Dominique,

né le 15 juillet 1942 à Neuilly-sur-Seine, France ; autodidacte.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Ce qui le caractérise le plus c'est la manière de ses débuts. Figures déformées plus qu'informes, issues des contours des pommes de terre de fin de saison. On y trouve des gonflements insolites, et des déformations plantureuses, Miséricorde, (1972) ou Sommeil en ville, (1973) dans un cadre à la De Chirico* qu'il reprend de temps à autres; il revient à cette manière avec Patate Noces d'Or, (2003), l'ironie en plus. De la déformation au grotesque il n'y a qu'un pas, franchi en pensant à la Flandre et à ses excès carnavalesques, Condottiere criant, (1975), Podestat au bicorne, (1977) qui n'auraient pas déparés une pièce de Michel de Ghelderode. Le portraitiste se rapproche du Novcento* moins par la fidélité aux traits et le décor moins emblématique que sobrement décoratif, Portrait de Marco de R. (1978) ou Hommage à Balthus, (1998). Les natures mortes, -la première, Violoncelle, (1970), s'inspirant de l'Esprit Nouveau*,- frisent le trompe l'oeil, Lys Martagon, (2001) ou en tous les cas la froideur de Rohner*. Il tâte de l'abstraction* Fenêtres, (1976), proche de Villon* ou de la non-figuration, proche de Support/Surface, Carrés rouges et bleus, (1998). Enfin, il se livre à de grands compositions dans lesquelles des fragments d'académies masculines émergent de motifs décoratifs géométriques, Bataille, (1976) ou (1995).

Rétrospective : 2003, Boutiques de la galerie Valois, Palais Royal, Paris.