MOLIN, Joël

né en 1935 à La Rochelle, Charente-Maritime, France ; 1952-1957, Beaux-arts de Paris ; 1961, 1er grand prix de Rome ; 1962-1965, Villa Médicis, Rome ; 1968, s'installe à Valmondois, Val d'Oise ; 1970, naissance de Nicolas Moulin*; 1982-1997, eneigne aux Beaux-arts de Cergy-Pontoise et cesse d'exposer ; 1957, meurt d'un cancer.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Dès le départ, l'abstraction domine. Sans titre, (1965), des gorges réduites à des masses en variations de gris. Cette abstraction va s'accentuant. Bientôt, il n'y a plus que le moutonnement du sommet des arbres, Sans titre, (1970) ou des montagnes, Sans titre, (1982) ou encore Sans titre, (1996), la courbe des branches de saule. Reprenant la figuration, Les Deux maisons, (1981), masses vieux roses et gris, et Sans titre, (1982), femme nue vue de dos devant un paysage symbolisant, ou encore Autoportrait, (1982), vague comme un portrait de Music*. Après sa rupture avec les galeries, sa peinture se dissot dans l'ineffable, et malgré les touches convulsives on ne peut s'empêcher de songer à Turner. Gamme pâle, faite de gris perle, d'ocres jaunes, de bleus délavés, de verts fânés, avec le sujet présent par allusion, (1985-1997). Ces toiles non titrées , seon lui, des "vue imprenable" sont des segmentations puisqu'à à l'inverse de Bonnard* qui tend à élargir le champ de la vision, il croit qu'elle est insaisissable dans sa totalité. Il travaille à l'huile, au pastel, à l'aquarelle.

Expositions : 1960, 1972, Visconti, Paris, (P).

Rétrospective : 2003, Abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l'Aumône et Centre d'art Lartigue, L'Isle-Adam.