DÉJEAN, Daniel
né en 1959 à Langon, Gironde, France ; vit à Toulouse et à Welfleet, États-Unis.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : Par Les Soldats (1992), il est géométrique abstrait, figurines militaires sur trompe l’œil de laine de carpette. Il mélange figuration pointilliste et non-figuration, Dimanche à la campagne (1993), associe réalité et schématisation, Guerre (1993), pratique à nouveau le trompe l’œil, cette fois de vieux papiers défroissés et rangés, Sans titre (1995) et débarque dans son style propre, syncrétique, en 1997, celui de la déformation de la réalité enfouie dans des syntaxes de la non-figuration. Son Paysage (2003), n'est pas éloigné des étendues de Tanguy* revue par un post pop* ; une carcasse ferreuse, démantibulée entre des piquets en premier plan et une plage piquée de taches bleues obtenues par grattage de la couche définitive sur la couche première. De ce débris informel, il va à d'autre identifiable. Le Type au pickup (2005), accident de voiture, composantes mélangées, tuyau d'échappement laissant passer une forme animale et dans le rétroviseur, l’œil d'un survivant. En 2006, il adopte un style proche de celui du David Hockney* de 1962, mélange de figures prises dans des contingences géométriques, figuratives ou non d'habitat, et jusqu'à une scène de piscine, Sous l'eau (2006). Quant à ses Têtes (2003 à 2005), ce sont des défiguration ironiques ou monstrueuses présentées sur une toile ovale. Ses faits et gestes du quotidiens sont également transformés en formats modestes en bordure de couleur discordante par rapport au sujet mis dans des situations impossibles et dont le visage se contracte sous l'effort (2009).
Expositions : 1990, Centre Léonard de Vinci, Toulouse, (P) ; 1994, Orchard, Derry, Irlande, et Caixa de Lerida, (G) et Deborah Zafman, Paris, (G) ; 2001, 2010 Trafic, Paris, (P) ; French Touche, Villa Tamaris, La-Seyne-sur-Mer, (G).