VARDANIAN, Maxime

né en 1962 à Tachkent, Ouzbékistan ; études de philologie, puis Institut théâtral de Tachkent ;  Beaux-Arts de Tachkent et de Moscou ; 1986, se consacre à la peinture ; 1990, s'installe à Paris ; travaille parfois à quatre mains avec sa femme Daïma Vardanian*.
signature : Maxime, tantôt en cyrillique, tantôt en romain.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : La force d'un baroque qui, malgré l'éloignement et la claustration, a toujours rêvé à l'Espagne, à son XVIIIe morgueux, à ses Ménines, ses vanités, ses singes apprivoisés et ses toreros. Il les transforme sans obsession des proportions, par la vigueur et la densité d'une pâte épaisse, luxuriante, de grandes masses colorées, limitées d'un trait mouvant, irrégulier, piquées de motifs décoratifs qui répondent parfois aux motifs japonisants des papiers peints du décor. Le goût de la surcharge décorative n'affaiblit pas la vigueur du propos. Les grandes figures fascinent, les grandes natures mortes qui remplissent la toile de bord à bord, par une accumulation de plats et de bouteilles, sont saisies d'un tremblement sismique, d'une déformation par étirement. À côté des toiles pleines et chaudes, il y a les toiles " vides " et froides, qui isolent quelques objets sur un coin de table dans un décor nu. D'autres toiles sont influencées par les estampes japonaises, le mur orné de papier peint se terminant en meuble. Ses natures mortes de grands dimensions, 180 x 100 cm, offrent un sujet qui remplit la toile, un ananas, des fleurs, une table mise, (2005-2006) toujours dans une haute pâte.

Expositions : 1986, Tachkent (P) ; 1989, Maison des peintres, Moscou, (G) ; 1990, 1998, Flak, Paris, (P) ; 2001, Mimi Ferzt, New York ; 2007, gal. de Buci, Paris, (P)