KOSHLYAKOV, Valery,
né en 1962 à Salsk, Rostov, Russie; 1979-1985, Beaux-arts Grekov, Rostov ; 1989, s'installe à Moscou; 2004, séjourne en France.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : Les affiches lacérées rendant les murs délabrés, il les peint et les colle en laissant des solutions de continuité. Il se bat au propre comme au figuré, avec les villes. Sur carton ondulé, partiellement déchiré, à la détrempe, ou sur film de plastique, au goudron, il reconstruit des cités avec cohérence mais sans identification possible. Ainsi de Paris, (2004) avec un dôme qui est sans doute celui du Panthéon, avec un quadrige qui est sans doute celui du Carrousel, télescopés avec un bâtiment moderne, de telle manière qu'on peut se croire à Berlin non loin de la porte de Brandebourg. Coupole, (2003), reste non identifié, tout comme Arc d'or, (2003), peut-être celui de Constantin à Rome. Egalement Un gratte-ciel, quai Rayskaya, (2005) de style stalinien. Une immense Place de la Concorde, Paris, (2005), identifiable sous sa pluie d'huile et de crachin d'automne, comme Le Louvre, (2010), sur 6 m. de long, la façade de la Cour carrée en déréliction. C'est dégoulinant et rageur dans un habituel rapprochement des architectures classiques et des immeubles à bon marché contemporains. Un Projet inachevé, (2007), mêle encore une fois arts soviétique et renaissant, peint au bitumle sur plastique. Dérision ou technique stylistique ? Il ironise avec Ikonus, (2010), composite de tous les éléments du constructivisme*.
Expositions : 1988, halle d'Etat, Rostov, (G ); 1992, La Base, Paris ; 2001, Musée d'architecture, Moscou, (P) et Krinzinger, Vienne, (G) ; 2003, 2006, Orel Art, Paris, (P) ; 2003, Biennale de Venise ; 2004, Villa Haiss, Zell am Hammersbach, Allemagne, et Chapelle Saint Louis, La Salpêtrière, Paris, (P) ; 2010, Contrepoint, Le Louvre, (G).