HILLEL, Edward

né le 12 avril 1953 à Bagdad, Irak ; 1956, s'exile avec sa famille au Canada ; 1989, arrive à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Photographe

Présentation : Son sujet principal sinon exclusif, c'est la persécution des juifs durant la Première Guerre mondiale. Il photographie, tire un film et photographie de nouveau de manière à obtenir une trame qui paraît être la définition d'un vieux poste de télévision. Pour parfaire l'illusion il donne, comme cadre à ses clichés, une forme d'écran de télévision. Il mêle les images créées et celle d'actualités. Il est aussi auteur d'installations*, montrant un miroir voilé de noir, symbole d'un mort à la maison, avec le mot  Pardon, (1997) imprimé à hauteur d'oeil, allusif de toutes les " repentances " en cours. Une vitre de grandeur nature reflète le spectateur s'il avance à bonne distance sous le spot qui l'éclaire, Monument (1997). Des chaises drapées de noir et des boîtes noires symbolisent, dit-il, le siège des pouvoirs et le réceptacle de leur savoir, Le Procès, (1997). De 1993 à 1997, il réalise une série de portait imprimés sur verre, des victimes de la déportation, du père Riquet, s.j. à Simone Weil en passant par Geneviève Antonioz- de Gaulle.

Expositions : 1984, Samuel Lallouz, Montréal, (P) ; 1985, Luberman & Saul, New York, (G) ; 1986, Ginza, Tokyo, (P) ; 1990, Centre culturel canadien, Paris, (P ); 1997, Filles du Calvaire, Paris  (P).