COULENTIANOS, osta

né le 21 décembre 1918 à Athènes, Grèce ; 1936-1939, Beaux-Arts d'Athènes ; 1940-1944, mobilisé aux armées et dans la résistance ; 1945, arrive à Paris ; Beaux-Arts, académie de la Grande Chaumière*, atelier Zadkine*; 1961, s'installe dans l'Ain ; 1969,commence à tisser ; 1979, dans les Bouches-du-Rhône ; enseigne aux Beaux-Arts de Marseille ; 1995, meurt le 4 septembre en Arles.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Sculpteur, auteur de tapisseries, de papiers collés, il abandonne, en 1955, la représentation classique de la forme humaine, et en 1960, l'orbite de Laurens*. Le corps continue à occuper son esprit, explicitement, telle cette variante du discobole, L'Athlète, (1963), ou implicitement dans les formes qu'il dresse ou allonge. En 1963, il intègre pour la première fis des bas-reliefs à l'architecture. Il les multiplie, en créant un rythme par répétition du même module légèrement modifié. En 1969, il tisse sa première tapisserie de haute lisse. Sculpteur, il taille le marbre, le bois, la pierre, soude, boulonne, martlele ou moule. Il ne retient que les lignes essentielles au sujet et leur donne vie soit dans la densité des matériaux, Nouvelle Génération (1981-1988), fer peint boulonné, traduisant l'envol, soit, au contraire, dans leur légèreté, allant jusqu'à articuler des tubulures peintes qui tracent la forme en limitant l'espace, La Gitane, (1990). Ses tapisseries (1968-1985) s'inscrivent, comme le reste de l'oeuvre, dans la suite du cubisme*.

Expositions : 1946, Salon d'Automne, Paris ; 194, Athènes (P) ; 1962, Gal. de France, (P) ; 1982, Biennale de Venise ; Ileana Tounta, Athènes (P).

Rétrospective : 1997, Couvent des Cordeliers, Paris.

Lieux publics : 1963, bas-relief, Centre nautique, Bourg-en-Bresse; 1975, École normale d'apprentissage, Toulouse Rangueil; 1976, Office LM, Bourg-en-Bresse.

Citation(s) : On a dit :
- Ni baroque ni stylisation. J'y insiste parce ue beaucoup de sculpteurs, dès qu'ils furent délivrés de l'obligation de s'inspirer d'un homme ou d'un cheval [...], se laissèrent aller aux facilités du baroque ou s'appauvrirent dans des stylisations.   (Roger Vailland).