GOLIA, Piero,

né en 1974 à Naples, Italie ; vit à Los Angeles.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Photographe, il mime l'artiste désespéré de ne pas vendre en grimpant au sommet d'un palmier, On the Edge, (2000). Il traverse l'Adriatique en kayak pour aller participer à une exposition à Tirana, Going to Tirana, (2001), devenant ainsi le premier émigré clandestin italien en Albanie. Il pose une girafe en baudruche au sommet d'un socle, La Girafe, avec un piédestal si grand qu'il lui fait se cogner la tête au plafond, (2000). Il peint une flèche sur une Carpette, (2002, indiquant la direction dans laquelle elle doit être posée. Reprenant les hallucinations flamandes, il installe dans un fumoir, un squelette aux doigts bagués, face à un fauteuil vide où l'on peut lui faire face, Maybe not even a Nation of Millions, (2003), illustration du "Odie, mihi, Cras tibi" de la liturgie des défunts. Une façade de bois démontée d'une maison d'Amsterdam, et basculée de sorte que l'un de ses côtés repose sur le sol et son verso contre le mur, confrontée à un squelette de plastique portant diamant sur dent et bague sur doigt, attributs de l'auteur, Sic transit gloria mundi, (2003). Un lustre vénitien, effondré et brisé, (2004), des étoiles de Mercédès volées aux nantis et transformées en collier qui sera vendu aux riches, Circle Made of 23 Mercedes Hood Stars, (2004). Il tisse des cartes postales de voyage (New York-Copenhague) à la manière des tapisseries de souks, mais les siennes ne sont pas kitsch* et réussissent à rendre le relief pour autant qu'on se gade à distance, Postcards from Edge, (2006).

Expositions : 1999, Artist Space, New York, (G) ; 2001 ; Viafarini, Milan, (P) et I-20, Gall. New York, (P) ; 2003, 2004, Espace Ricard, (G); 2004, Cosmic, Paris, (G) et 2007, (P).