PEREZ, Javier
né en 1968 à Bilbao, Pays basque, Espagne ; Beaux-arts de Bilbao et de Paris ; 1998, découvre l'art du verre au Civa de Marseille ; vit à Barcelone.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Plasticien
Présentation : Dans Autoportrait, (1996), tout est normal, excepté les mains qui ne se rejoignent que par un doublement de la longueur des doigts. Va, donc, pour le corps qui l'intéresse, de la peau au vêtement pour lesquels il use de latex, de crin, ou d'intestins animaux séchés. Il agrandit à la taille d'orvets, des spermatozoïdes, Anatomie du désir, (2001). Il crée La Tore de Sonido, (1999), ou 1 200 vases en verre sur des piédestaux de 5 m de haut qui vibrent au pas du visiteur.
Le sculpteur est le plus spectaculaire. Comme dans ses autres médiums, il scrute la mutation, ainsi d'un arbre à deux sommets, -la fin rencontre le commencement, comme on le voit souvent chez lui-, en résine de polyester rougeoyante, Mutations, (2005) et un autre, noir, laissant pendre une crinière de cheval, Hybride, (2006). Une frise de 60 pièces commençant par l'oeuf qui se transforme en visage humain adulte pour redevenir oeuf. Narcisse, (2006), un colonne vertébrale en verre laminé sur table en miroir, portant une tête de mort à chacune de ses extrémités.
La video* Reflets d'un voyage, (1999), rapporte l'impression dans le verre les images de sa déambulation dans Prague. Tempus fugit, (2002), série de cloches en verre dont le battant est un bras.
Il traduit la plupart de ces thèmes en photographie ou en aquarelles. Cette boucle de l'humain, il l'approche avec des photographies de la femme, saignant de l'aisselle ou l'aine, (2010), par un immense chapelet dont les grains sont des Vanités, Memento Mori, (2009), par une souche devenant cadavre ou par deux squelettes tournant en dansant, (2010).
Expositions : 2001, Salvador Diaz, Madrid, (P) et Biennale de Venise ; 1996, 2010, Claudine Papillon, Paris, (P) ; 1998, Rekalde, Bilbao, (P) ; 2012, Tentation du verre, Château de Villeneuve, Vence, (G).