LINDER ( Linda Mulvey , dite )
née en 1954 à Liverpool, Angleterre, Royaume-Uni ; grandit en milieu ouvrier à Mancheser ; ca.1960, le mari de sa grand'mère l'incite à lire des magazines pornographiques ; demande à suivre des cours de danse et s'entend répondre par ses parents "Comment, quand, où, pourquoi ?" ; collectionne, séparément, les magazines féminins sur la vie quotidienne et ceux, érotiques, pour hommes; 1970, adhère au Women's Liberation Movment ; 1974-1977, Graphisme au Manchester Polytechnic ; 1976, le mouvement punk arrive des Etats-Unis ; 1978, fonde le groupe de musique punhk Ludus ; 1992, publie Morrissey Shot sous le pseudonyme de Linder Sterling ; vit à Heysham, Lancashire.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Collagiste
Présentation : Sur pages de magazines, en noir et blanc, en couleur, sur photos originales ou récupérées, en dessins à la mine de plomb, sous caisson lumineux, en collages, photomontages, ou rarement en infographie*, elle pourfend la femme-objet. dans une esthétique qui parfois frôle la célébration. Et le thèe le plus récurrent c'et le corps nu associé à une rose épanouie,posée sur tel ou tel endroit du corps. Ambiguïté de la démarche quand la rose peut renvoyer pour condamnation aux "romans à l'eau de.."
Les premiers travaux sont plus innocents, plus comme-il-faut, simples photos en boîte de nuit, We are the kind of people who knows the value of time, (1976), mais très rapidement ils s'affichent comme punk, résurgences de Dada*, se donnant pour moyen de choquer à tout prix., Orgasm Addicrt, (1977), corps nu en sueur dont les seins sont des bouches et la tête un fer à repasser : double fonction aliénante de la femme.
Désormais, elle hybride des images prélevées au scalpel dans les revues pour femmes et les juxtapose à celles érotiques venues des revues pour homme et s'étonne de leur confrontation.
Néanmoins, déchaînée dans sa performance* Ludus Concert, (1982), elle semble complice plus que contemptrice. Plus détachée dans The Working Class Go to Paradise, (2000), quatre orchestres jouent quatre heures durant tandis qu'ele et quatre autres femmes s'agitent.
Elle célèbre la féminité ambigüe des travestis, She She, (1981), visage d'homme en robe et bijoux, avec collage d'un bas de visage de femme coupant le sien.
L'infographie luxuriante des caissons lumineux rassemble tous les appâts de la société de consommation, voiture, argent, que la publicité avence pour tenter la femme, Home, Sweet Home !, (2011).
Expositions : 1997, Cleveland Gall.Londres, et British Council, Prague, (P) ; 2003, Dundee ContemporaryArts, Dundee, Scotland, (G) ; 2006, LH, Paris, (P) ; 2007, PS1, New York, (P)
Rétrospective : 2013, ARC, Paris