TRENKWALDER, Elmar
né e 1959 à Weissenbach am Lech, Autriche ; 1978-1982, Beaux-Arts, Vienne ; vit à Innsbruck.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre - Sculpteur
Présentation : Il débute sinon dans la simplicité tout au moins dans le sujet unique, Terre cuite émaillée, (1991). Ses premiers dessins, annoncent le syncrétisme dont il se nourrit, WVZ 523, (1991) masque nègre au fusain, dont la bouche est un vagin, ou WVZ 526, (1991), double boudha, tête asiatique, torse européen, à l'aquarelle. Inspiré avant tout de l'hindouisme, il dresse des sculptures aux figures proliférantes respectant une symétrie, WVZ 143, (1998), cathèdre en terre cuite émaillée, ou Terre cuite émaillée, (2000), agencement de 74 pièces, table au centre de laquelle se trouve un vase dont certains motifs rappellent Rodin, bleus nuit, flanquée aux quatre coins de colonnes blanches, deux européano-chrétiennes et deux asiatiquo-boudhiques. Ses colonnettes, les statuettes qui les terminent sont la traduction de son monde intérieur, personnel. Le peintre travaille l'aquarelle et l'huile. Tantôt il montre des forêts vierges, fûts, lianes et feuilles entrelacés, WVZ 61, (2000), aquarelle, ou il y ajoute des yeux, ceux de Yaweh dans Mané, Técel, Pharès, WVZ 66, huile sur bois,(2002) ; tantôt des paysages d'un Gaudi surréalisant*, WVZ1, (2000), huile sur toile, falaises ouvertes, ornées de buccins, d'escargots ; tantôt de villes piranésiennes, à la perspsective centrale creusée entre des éléments identiques hindouisés, IT>WVZ 76, (2002) ou d'intérieur aux perspectives symétriques multipliées, comme celles de la mosquée cathédrale de Cordoue, également hindouisées WVZ 58, (1999). Il se dégage également de l'oeuvre un parfum de néo-symbolisme, avec des corps enlacés de serpents ou des encadrements en terre cuite, WVZ 56, (1999) ou WVZ 64, (2002). Oeuvrant en état d'hallucination ce pourrait le faire classer dans les tenant de l'art brut* d'autant qu'en 2008, il dialogue avec les peintures d'Augustin Lesage*. Les couleurs sont limitées à deux, et c'est une sorte de neo-baroque qu'on évoque avec une fontaine blanche et pourpre , WVZ 228 S TRE, (2009).
Expositions : 1982, Junge Kunst, Bawag, Vienne, (G) ; 1985, Krinziner, Innsbruck, (P) ; 1986, Pablo Staelhi, Zurich, et FRAC Pays de Loire, abbaye de Fontevraud, (G) ; 1987, Van Aken, Cologne, (P) ; 1991, Jean-François Dumont, Bordeaux (P) ; 2002, 2010, Bernard Jordan, Paris, (P).