MULLICAN, Matt
né en 1951 aux États-Unis d'Amérique; vit à New York.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : Il hypnotise des assistants et les invite à jouer des scènes élémentaires comme "apprendre à parler" ou emménager dans une nouvelle maison", Drawing the Outline of my Family, (1973). Il imprime une litanie d'évidences, conceptualisant* sur les lieux communs, Essex, (1973). Le performeur-medium prétend révéler son double, That Pherson, qui lui mêle révèlerait le contenu du cerveau du médium, hanté par une cosmologie, qu'il traduit par une signalétique personnelle. Il utilise la vidéo pour proposer des images de synthèse d'une ville idéale, comme il montre des sculptures de cailloux synthétiques réalisés sur les indications de l'ordinateur. À l'opposé, il est un sculpteur rigoureux qui pose des cubes, des sphères, et autres géométries, en acier peint de laques primaires assourdies, sur des socles identiques, (1995). Un tetraptyque géométrique aux feuilles de couleurs différentes, Big Chart, (1984), aux motifs géométriques traités comme des sérigraphies en noir. Des boules de cristal gravées reflètent les conceptualisations à base de linguistique, Crystal Etched on Crystal Balls, (2009). Il couvre, sol et parois de signes cabalistiques indéchiffrables, posés de bord à bord , 12 by 12, (2010).
Expositions : 1973, Project, Boston, (P) ; 1982, Chantal Crousel, Paris, (P) ; 1995, Ghislaine Hussenot, Paris, (P) ; 2008, Traces du sacré, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 2010, Institut d'art contemporain, Villeurbanne, (P).