MAC QUEEN, Steve
né en 1969 à Londres, Angleterre, Royaume-Uni, d'origine jamaïcaine ; 1989-1990, Chelsea School of Art, Londres ; 1990-1993, et Goldsmith College, Londres ; 1993-1994, Tisch School of Arts, New York University ; 1999, Turner Prize ; 2008, réalisateur de cinéma, caméra d'or au Festival de Venise ; ; vit à Amsterdam et Berlin.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Photographe
Présentation : Des oeuvres muettes et des vidéos du vide.qui suit la tête d'un promeneur se mouvant dans l'air, Just Above my Head, (1996) ; du flou, qui suit la circulation dans une rue américaine, Exodus, (1992-1997) ; de la répétition, quand une main après l'autre s'agrippe au sable, et que la caméra se dérobe, Something Old, Something New Borrowed Something Blue, (1998) (film). Deadplan, (1997), autoportrait immobile, face noire en gros plan, fond blanc, seules intervenant les modulations de la lumière artificielle sur le visage noir. Dans le même esprit, Bear, (1993, Tate). Avec Charlotte, (2004), dans un rouge soutenu, gros plan sur un oeil de l'actrice Charlotte Rampling et sur sa paupière, son iris, touchés d'un doigt.
Après le science, la parole et l'image immobile, 7th November, (2001), compulsivité du récit du meurtre accidentel d'un frère par son frère sur diapositive du mort en raccourci pris du crâne rasé, ou la glossolalie accompagnant des images de la NASA, Once Upon a Time, (2002). Girls Tricky, (2001), studio d'enregistrement, plan fixe et chanson tonitruante. Il plonge le spectateur dans l'insécurité, en projetant des images en constant mouvement sur des miroirs, dans le noir absolu et au son d'une musique apocalyptique, Pursuit, (2005). Images immobiles encore sur un mur de brique, Rayners Lane, (2008), 10', ou sur un cheval mort, Running Thunder, (2007), (films).
Lorsqu'il vient à la photographie avec Barrages, (1998) les sujets restent modestes. Il regarde les caniveaux parisiens et les objets posés volontairement ou non qui empêchent l'écoulement de l'eau, pain, métal, torchon, boue
Hunger, (2007),ou lalente agonie de Bobby Sands gréviste de la faim sacrifié par le premier ministre Margaret Tatcher. ou l'installation Queen and Country, (2003), aux planches apocryphes de timbres à l'effigie des soldats britanniques morts dans la guerre d'Irak. Il plonge avec Westeern Deep, 2002) à 3500 m. sous terre ouù travaillent dans la mine les ouvriers d'Afrique du Sud. Il affiche ses convictions.
Sur un polyèdre, triangulaire rois cameras projettent Bear, (2013), sans qu'on puisse suivre le récit ; qu'importe puisque "loeil est la seule partie di coros qui concerne tant l'intérieur. Une blessure ouverte".
Expositions : 1994, Royal College of Art, Londres, (G) ; 1994, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 1996, Museum of Contemporary Art, Chicago, (P) ; 1998, 2008, Marian Goodman, Paris, (P) ; 1999, Tate, Londres, (P) ; 2002, Documenta, Kassel ; 2003, 2009, biennale de Venise ; 2005, Arc, Paris, (P). ; 2013, Biennale Venise.
Rétrospective : 2007, Musée Boymans-van Beuningen, Rotterdam ; 2013, Schaulager, Bâle.