ANGELETTI, Alfred
né en 1919 à Arpino, Italie ; Beaux-Arts et Arts décoratifs du bâtiment, Liège ; 1946, s'installe à Nice ; 1991, y meurt.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : Auteur d'abstraction* géométrique, à compter de 1976, il rompt avec l'aspect linéaire et sec du trait continu, pour tracer les limites de ses figures à coups de pinceau syncopés, et les rempli de longues touches superposées et croisées, donnant à ses tableaux une aura expressionniste*. Les tons sont rompus, marron et noirs, mats, dans une austérité d'édifice roman. Il peint sur papier, marouflé en cas d'exposition, ou sur toile flottante, pour des raisons d'économie d'espace ou d'économie tout court.
Les dernières années, Cérémonie du Graal (1990), il adopte l'orthogonalité sans se départir de l'atmosphère générale de l'œuvre précédente, en introduisant, comme il commence de le faire au milieu des années 80, des lignes légèrement teintées de couleurs tassées au milieu de ses gris souris.
De 1970 à 1990, il développe aussi le thème des Fille-fleurs, forme faite de quatre lobes en demi-cercles ajustés. De 1973 à 1977, il revêt le support de larges diagonales, de couleurs nocturnes, se côtoyant sans autre effet que la qualité de la matière.
En 1985 et 1986, enfin, il pose des taches carrées de couleurs retenues, frappées de rectilignes croisées, titrées de termes musicaux, Allegretto d'après 56 (1985). Il cousine, sans jamais s'en réclamer, avec Support/Surface*.
Expositions : 1952, Muratore, Nice, (P) ; 1965, Reinhausen, Allemagne, (P) ; 1990, Saga, Paris ; 1996, musée d'Art moderne et d'art contemporain, Nice, (P).