SECTION D'OR, Salon de la
Type(s) : Artiste
Présentation : Au départ, il y a le nombre d'or de l'Antiquité et son aspect mathématico-ésotérique : rapport, facteur d'équilibre et d'harmonie entre les deux parties d'une oeuvre la plus grande et la plus petite, égal au rapport entre la plus grande et le tout, objet d'un traité de Léonard de Vinci. Puis il y a des cubistes* de la seconde génération qui se réunissent entre amis, à Puteaux, chez les Villon*, qui sont agacés par l'omniprésence des Braque* et Picasso* due à Kahnweiler*, mais fascinés par la remise en cause de la forme à deux dimensions. Il y a Delaunay*, Gleizes*, Kupka*, La Fresnaye*, Metzinger*, tous présents au Salon des Indépendants de 1911. On est en 1912, et on décide d'un salon où ce cubisme analytique "éclaté", selon le mot d'Apollinaire, sera exposé. L'exposition ouvre en octobre, rue La Boétie, et c'est Jacques Villon qui lui donne son nom, tandis qu'un bulletin éponyme paraît, qui ne connaît qu'un numéro. Par la suite, en 1920, toujours rue La Boétie, a lieu sous ce nom une deuxième exposition, cosmopolite, accompagnée d'un concert dont le programme comprend tous les compositeurs de l'avant-garde française. Le Salon lui-même tend à représenter l'avant-garde plastique comme telle. Enfin, en 1925, à la galerie Vavin-Raspail, une exposition reprend l'intitulé, qui se veut événement commercial.
Expositions : 1967, Albert-Knox Gallery, Buffalo ; 2000, musée de Châteauroux et Pavillon Fabre, Montpellier.