NEW YORK, ÉCOLE DE

Type(s) : Ecole

Présentation : 1880 : l'architecture cesse d'être horizontale, à Chicago, elle gratte le ciel.
Cette conquête de la verticalité est possible grâce à l'acier ; elle deviendra transparente grâce au verre, en 1950.
1913 : Exposition internationale d'art moderne à l'Armory Show* de New York. On y voit Braque*, Marcel Duchamp*, Kandinsky*, Léger* et Matisse*.
Avant 1914 : l'académie de Fernand Léger, à Montparnasse*, reçoit des artistes du monde entier : une bonne partie de la peinture américaine a pris naissance chez lui.
1922 : c'est à Seattle*, sur la côte Ouest, que l'activité artistique originale prédomine.
1940 : Peggy Guggenheim gagne New York avec une imposante collection d'artistes contemporains qu'elle vient de rassembler à Paris. La capitale de l'art moderne, qui était jusque-là située à Paris, se déplace, tant à cause de l'isolement dû à la guerre que de la présence à New York d'artistes français réfugiés, et spécialement de Marcel Duchamp. Les artistes américains qui s'étaient inspirés du cubisme* et du surréalisme* veulent faire quelque chose d'un geste plus large, répudiant et la figuration et la peinture de chevalet à la surface limitée. Mondrian* s'établit à New York.
1950 : l'art abstrait (voir Abstraction), né en Europe en 1910, donne naissance aux États-Unis à une école d'une vigueur telle qu'elle supplante la souche mère tout en lui permettant de profiter de la percée internationale ainsi réalisée. Le gros des artistes américains se trouve regroupé à New York dans l'action painting* dominante et, dans une mesure moindre, dans l'abstraction géométrique. La prédominance culturelle accompagne la suprématie politico-économique.
1955 : Jasper Johns* marque la rupture et l'entrée en scène du pop*.
1964 : à la 32e Biennale de Venise, le 1er prix est attribué pour la première fois à un Américain, Rauschenberg*.
1977 : l'inauguration du centre Georges-Pompidou, à Paris, ramène en Europe une part significative du marché de l'art.