OPPENHEIM, Yves

né le 18 janvier  1948 à Tananarive, Madagascar ; Beaux-arts de Nantes ; vit à Berlin.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Sa seule constante dit-il. Soit qu'il peigne de manière classique des paysages précédés de gros plans de cactus et d'agaves fortement contrastés au-delà desquels s'insinue la courbe d'un lac et le retour des collines (1986), soit qu'il s'essaie au minimalisme* en diptyque, opposant plage unie et plage brossée (1987), soit qu'il frôle l'abstraction - et le titre Ville est là pour affirmer la référence à la réalité - avec ses cités bicolores, cubes ombrés de noir par le soleil couchant, saisies au moment où l'avion amorce son atterrissage (1991), soit enfin qu'il pose les rondeurs et les couleurs de fruits en gros plans, sur des nappes de verdures aquatiques et retrouve la manière des postimpressionnistes* (1991). En six ans, il explore bien des pistes. Dans la seconde moitié des années 90, il arrive à un style qui le place entre la solidité d'un Kirkeby* et la fluidité d'une Mitchell*; de masses en passages épais de pinceaux, puis en rubans mêlés, il atteint un chromatisme d'autant plus clair, chaud, heureux qu'il bannit le noir et laisse apparaître le blanc de la toile. La série Échelle, (1997-1998) structure par l'artefact le débordement de la nature. Infographe*, il libère ses compositions des traits qui leur donnait grlile et produit des formes circulaires, intenses et transparentes, nénuphars multicolores qu'un serpent noir parcourt, (2007)

Expositions : 1988, ARC, Paris, et Durand-Dessert, Paris, (P) ; 1993, Xavier Hufkens, Bruxelles, (P) ; 2004, 2009, Max Tezler, Berlin,(P).

Citation(s) : Il a dit : 
- Dans la peinture tout est paysage. Les portraits sont des paysages. Un paysage sert à parler du monde. C'est pour cela que quand je peins, je peux faire un poisson, une flur, un arbre, une échelle. Tout cela c'est un paysage, c'est le monde.