BANDEIRA, Antonio
né le 26 mai 1922 à Fortoleza, Brésil ; 1946, Beaux-Arts et académie de la Grande Chaumière*, Paris ; 1959-1964, rentre à Rio de Janeiro ; 1967, meurt le 6 octobre à Paris dans une opération chirurgicale.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Peintre
Présentation : Au Brésil, il peint en autodidacte, des portraits et des paysages, Moro du Moinho, (1942); d'un surréalisme* expressionniste*. En Europe, il donne brièvement des toiles post-cubistes, par triangularisation, Fermme assise lisant, (1947). Rapidement la forme se dissout, Autoportrait, (1947) ; il est proche de Cobra*, avec Les Clochards, (1949). Il se livre à l'abstraction*, Femme au café, (1948), ou Nativité, (1949), triptyque, escalier central entre des triangles, monument moderne au pied, soleil au sommet, palette sombre dans laquelle apparaît le jeux des lignes, Capri, les bateaux, (1954), à peine suggestif par ses triangles et ses dites double ; il est ous linfluence de Wols*, Sans titre, (1959), avant d'arriver à l'abstraction impressionniste, délicate et minutieuse, faite des grilles colorées superposées et décalées, griffées de traits, Cité rouge, (1960). Il oppose le sombre et le clair, celui-là étant un corps d'arbre, Flamboyant, (1949), ou plus souvent une grillage sous lequel scintillent les petites taches de couleur, Cité, (1964). Ses Cathédrale, (1963, 1965), ne sont plus qu'une gerbe de points noirs sur un fond de deux blancs cassés. Cela le mène jusqu'à la décoration. Il se situe loin de l'informalité, car il règle le subtiles variations de la peinture d'après la pulsion centripète des fines griffures. et du "dripping"
Expositions : 1945, Institut des architectes, Rio de Janeiro, (P) ; 1948, Deux-Îles, Paris, (G), et 1949, (P) ; 1951, Musée d'Art de São Paulo, (P) ; 1952, Biennale de Venise ; 1955, Obelisk, Londres, (P).
Rétrospective : 1969, Musée d'Art moderne, Rio ; 1985, Broomhead, Paris ; 2010, Unesco, Paris.