STREET ART
Type(s) : Ecole
Présentation : Partie, dans les années 1960, de la Californie au climat favorable, la décoration murale de la rue a gagné progressivement l'ensemble des États-Unis. Il s'agissait à la fois de rompre avec la peinture de chevalet réservée au amateurs fréquentant dans les musées-conservatoires, et d'embellir la ville en faisant passer au plus grand nombre le message de l'amélioration de l'environnement. Ce genre nouveau se distingue des affiches publicitaires* et de l'art pop * dont il est issu. La banalité du propos commercial est dépassée, le matériau est modifié en fonction des exigences du plein air et les dimensions nécessaires condamnent au gigantisme. À Los Angeles, c'est le groupe Fine Art Squad qui domine, tandis qu'à NewYork, c'est le Street Mural Project. Un groupe d'artistes noirs se consacre à la décoration des quartiers nègres, exprimant leur identité ; ce sont John Outterbridge de Compton en Californie, William Walker, Mitchell Caton, Eugène Eda, Danna Chandler de Boton. En 2005, à l'occasion du 25ème anniversaire de leur mécénat pour l'art, l'United Technologies de Hartford, commande à trois artistes, Alex Katz*, (pour SoHo), le britannique Gary Hume* (pour l'East Village) et Lisa Sanditz*, (pour Canal Street), d'immenses panneaux, le plus grand de 50 m. de long. Ces dernières peintures restent en place deux mois ; elles sont conçues par les artistes et réalisées par des peintres d'enseigne. Ces groupes sont les héritiers du Federal Art Project*, des années 1930. En France, et singulièrement à Paris, les Murs peints commencèrent à apparaître au début des années 70 ; François Morellet* peint le premier, aujourd'hui disparu, rue Quincampoix, et en 1976, dans la même rue, Fabio Rieti* use le premier, du trompe-l'oeil. En 1990, ils sont près de quatre-vingts.