RAMIREZ, Martin

né le 31 mars 1895 à Taepatlican, Jalisco, Mexiquen ; 1925, émigre  États-Unis en Californie, comme ouvrier des chemins de fer en construction ; 1930, interné pour schizophrénie au De Witt Hospital d'Auburn ; 1948, commence à dessiner ; Tarmo Pasto*, ainsi que son médecin Max Dunievitz le révèlent ; 1963, meurt le 17 février à Auburn ; inhumé à Stockton, au cimetière de l'état de Californie.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Dessinateur

Présentation : Artiste outsider*, trente ans durant, pendant son internement, il ne cesse de dessiner au crayon de couleur. Il commence sur de la pâte faite de pain et de pommes-de-terre à laquelle il mêle sa salive, puis se crée des grands formats de papier en ajustant, journaux, sacs de courses voire ordonnances médicales. A compter de 1948, Tarmo Pasto, psychologue, l'approvisionne en matériel artistique; Il construit sa composition de manière à mettre en scène une figure dan un orifice, au fond d'une perspective comprenant plafond, marches et murs en enfilade, Cow-boy, (1950), ou vu latéralement, avec son cavalier entre les rideaux écartés d'un théâtre. Il place une figure sur un piédestal à gradins au centre d'un décor symétrique, Madonna, (1950, PMA). Il dessine aussi de orbes formant tunnel, dans lequel passe un train, (1950), un autre aux formes de juke-box, laisse passer des files de voiture, (1954, SGM). On conserve environ 300 dessins, allant de 5 cm à 3 m de long, 2006, comme suite à sa rétrospective, les descendants du médecin qui l'a suivi, révèlent 120 dessins inédits réalisés entre 1960 et 1963.

Expositions : 1969, (P) ; 1986, Moore College of Art, Philadelphia, (P) ; 1998, Halle Saint-Pierre, Paris, (G).

Rétrospective : 2006, American Folk Art Museum, New York.

Musées : American Visionary Art Museum, Boston; Guggenheim, New York, 10 oeuvres.

Citation(s) : On a dit :
- Simply one of the greatest artists of the 20th century, (...) He belongs to the group of accessible, irresistible genius draftmen that includes Paul Klee,, Saul Steinberg and Charles Schultz. (Roberta Smith, The New York Times).