SCURTI, Franck
né en 1965 en Belgique ; travaille avec Curlet*; à Paris.
Type(s) : Artiste
Technique(s) : Installationniste - Sculpteur
Présentation : La dérision exprimée dans des installations qui conceptualisent*. Des maquettes de villages ou d'intérieurs, un calendrier des postes 1968, illustré d'une photo (anticipatrice) des événements de mai, des journaux froissés, immortalisés sur aluminium, c'est une réflexion sur le temps. Smoke, (1995, FNAC) transforme joints et cendriers en objets sculpturaux, blancs dans un environnement blanc, tout comme Bingo, (1997), avec ses quatre néons en astragale qui s'allument et s'éteignent. Sandwich, (1998, FNAC), reproduction d'une porte de boulangerie qui cache ses informations commerciale sous la double poignée en forme de pain et quatre enseignes, presse, loto, tabac et tickets, (2003, Val), dont les logos sont devenus coulants et déformés. Il imprime sur papier journal une déclaration concernant l'art, dont on ne peut lire le centre, caché par un galet en bois, Statement, (2009).Vidéaste*, il montre des mains et des avant-bras qui se savonnent largement comme un chirurgien qui va opérer, mais The Soap, (1995), est loin de l'inventivité de Ponge. Ou aussi Dirty Car, (1997), longue relation sexuelle avec sa voiture, léchée consciencieusement, avant que de s'affaler sur son capot, et de se retourner, en plan fixe, vers le spectateur-voyeur. Il travaille avec Curlet et dans le même esprit, mais ils ne signent pas d'oeuvres en commun. Il modifie les enseignes bien connues des pharmaciens, des bureaux de tabac, des opticiens, en les déformant, Reflets, (2002), comme si elles étaient aperçues dans une eau tremblante. Démarche plus sculpturale, Constellations, (2008), avec des tubulures métalliques il relie les points imaginaires et relie les tiges par des fils. Il crée des sortes de paraboles en treillis aux larges carrés, déformées par une boule centrale recouverte de papier journal, et moule la terre cuite en vases à l'intérieur doré, déformés pas la pression d'une ceinture de cuir, Empty Worlds, (2008).
Expositions : 1991, Inexistent, Anvers, (G) ; 1992, Athéneum, Dijon, (P) ; 1993, Centre Pompdou, Paris, P) ;1997, 2008, Anne de Villepoix, Paris, (P) ; 2002, Centre national de la photographie, Paris (P) ; 2011, Musée des Beaux-arts, Strasbourg, (P).
Lieux publics : 2013, il rend coulantes les enseignes du Tabac et le e la Pharmacie de la gare de Toulouse Matabiau