WOLFE, Judith

née le 28 octobre 1940 à New York, États-Unis d'Amérique, fille de de Philip Wolfe, illustrateur ; Queens College de New York ;  étudie la danse ; 1963, Kokoschka Summer Art Academy, Autriche ; 1966, gagne la France ;  Beaux-Arts, Paris ; 1964-1966, Beaux-Arts, Cracovie ; 1966, s'installe dans l'Yonne, à  Moutiers en Puysaye,.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Quelques aquarelles au touché léger, allusif de figures (1963) , Au départ, en France, un foisonnement de couleurs à dominante primaires, gerbées comme un Van Gogh. Puis la composition s'aère, des coulures et du dripping* à dominante brune organisent des morphologies blanches qui permettent de lire des corps dressés, Mystères, (1989)  et des paysages marins, Le Temps du colza, (1989) .
Il y a ses grands formats sur papier népalais qui atteignent plusieurs mètres de haut ; il y a la quasi exclusivité des primaires ; il y a les corps dessiné centre de triptyque interne ; il y a la verticailté de ceux-di comme un effort vers l'au delà. Si ces bannières de 3 m ne sont, selon elle,  pas réussies, elle les découpe et les met en réserves ; ces fragments reviendront par collage sur d'autres bannière ou seront un matériau pour les oeuvres de chevalet.
Plus tard encore, il ne reste que ces esquisses de corps tracées sur une surface dépouillée comme un travail sinisant ou des marouflages sur voiles de forçage, frappés de papiers chiffon aux écritures, peints à l'acrylique, déchirés et marouflés. Les silhouettes sont des pleurants à la Claus Sutter, les natures mortes comme les allusions humaines apparaissent travaillées en réserve ou, tout du moins, avec de larges solutions de continuité.. Exceptionellement l'évocation humaine se pare de couleur rouge.
On peut suivre, à rebours- la genèse de la suite, sa non-figuration qui prend le dessus,  Jardin argenté, (1994) ou quatre papiers japon marouflé, forment  l'ossature de ses toiles ; seules des traits en vol de mouette ; ont les voit, sous-jacents dans Côte d'Opale, (1990),  dans le chatoiement des couleurs et du blanc ; on soupçonne un col de montagnes multicolores. Elle donne des draperies colorées tombantes sur écritures, cercles ou triangles et souillures, Sur un poème de Rilke, (2001). Les balafres des mêmes  couleurs toujours privilégiées se succèdent partiellement évocatrices, Les Pots d'Angélique, (2002), avec des réserves plus importantes, Arbres bleus, (2009). 
Des chutes tricolores Nomade et Vignes, (2011) pour un petit homme qui semble ahuri. Non-figuratf  en chutes de couleurs,(2014).

Expositions : 1973, FIAP, Paris ; 1991, 2011, Véronique Smagghe, Paris, (P) ; 2007, Elsa Morante, Vienne, (P) ; 2010, Grand T, Nantes, (P).

Site internet : http://judith.wolfe.free.fr

Oeuvres


J'erre - 55 x 45 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 2005
J'erre - 55 x 45 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 2005
Danger IV - 95 x 68 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 1998
Danger IV - 95 x 68 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 1998
Autoportrait Nomade - 178 x 87 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 1992
Autoportrait Nomade - 178 x 87 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 1992
Jardin rêvé III - 140 x 110 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 1994
Jardin rêvé III - 140 x 110 - acrylique et encre de Chine sur papier oriental marouflé sur toile - 1994